Comment devrait-on réagir face à un enfant qui prétend être malade ?

Erin Brockovich - le 14 Mai 2025
J'ouvre ce fil car je suis un peu perplexe face au comportement de mon neveu. Récemment, il simule souvent être malade pour éviter l'ecole, ou certaines tâches qu'il n'aime pas faire. Au début, on tombait un peu dans le panneau, mais là, ça devient répétitif. J'aimerais avoir vos avis et conseils : comment vous réagiriez dans cette situation ? Est-ce qu'il y a des approches plus constructives que d'autres ? Merci d'avance pour votre aide.
Commentaires (8)
Je pense qu'il faudrait essayer de comprendre *pourquoi* il veut éviter l'école. Peut-être qu'il s'y passe quelque chose qu'il n'ose pas dire ? L'écoute est primordiale, je crois.
Merci pour cette suggestion. C'est vrai que creuser la cause est une bonne piste.
Complètement d'accord avec l'idée d'aller gratter un peu pour voir ce qui cloche à l'école. C'est pas toujours évident pour les gamins de mettre des mots sur ce qui les tracasse. Ça peut être du harcèlement, des difficultés d'apprentissage, ou même juste une ambiance qu'il n'aime pas. En tant que gériatre, je vois souvent des situations similaires avec des personnes âgées qui somatisent pour exprimer un mal-être plus profond. Bon, évidemment, on parle d'enfants là, mais le principe reste un peu le même : le corps parle quand les mots ne suffisent pas. Peut-être essayer d'en parler avec lui dans un contexte détendu, sans le brusquer. Une petite balade, un moment de jeu, ça peut aider à ouvrir la conversation. Et si vraiment ça bloque, il ne faut pas hésiter à faire appel à un professionnel (psychologue scolaire, médecin traitant...) qui saura poser les bonnes questions. Parfois, un regard extérieur, c'est tout ce qu'il faut pour débloquer la situation. Et puis, faut pas oublier que les enfants sont parfois de petits roublards ! (clin d'œil) Mais même si c'est juste pour éviter une corvée, ça vaut quand même le coup de comprendre pourquoi il préfère faire semblant d'être malade plutôt que de faire ses devoirs. Ça peut révéler des choses intéressantes sur ses centres d'intérêt et ses motivations. Qui sait, peut-être qu'il rêve de devenir acteur ! (rire)
Bien vu l'approche gériatrique adaptée aux enfants, Florence! 😜 C'est vrai qu'un peu de détente et de jeu peuvent ouvrir des portes insoupçonnées... et révéler de futurs talents d'acteur! 😉🎭
C'est une bonne idée de détendre l'atmosphère, mais je me demande si on ne risque pas d'envoyer le message que simuler est une option viable. Ne faudrait-il pas aussi lui montrer que ses actes ont des conséquences ? Genre, s'il rate l'école, il y a des efforts à fournir pour rattraper les cours.
Je comprends ton inquiétude concernant le message implicite, Erin. C'est un point valable. Il faut trouver un juste milieu entre l'empathie et la responsabilisation. Peut-être qu'une approche pourrait être de valider ses émotions ("Je comprends que tu n'aies pas envie d'aller à l'école") tout en soulignant les conséquences de ses choix ("Mais si tu ne vas pas à l'école, il faudra rattraper le travail"). L'idée de Florence Nightingale2.0 d'explorer les raisons derrière ce comportement est fondamentale. Si on découvre que c'est lié à une difficulté spécifique à l'école, on peut mettre en place des solutions concrètes. Par exemple, si c'est un problème d'apprentissage, on peut envisager un soutien scolaire. D'ailleurs, selon certaines études, les enfants qui bénéficient d'un accompagnement personnalisé ont 30% plus de chances de surmonter leurs difficultés scolaires. C'est un chiffre à prendre en compte. En parallèle, il est important de lui apprendre à exprimer ses émotions de manière appropriée. S'il se sent anxieux ou stressé, on peut lui proposer des techniques de relaxation ou de gestion du stress. Des recherches montrent que les enfants qui pratiquent régulièrement des exercices de relaxation voient leur niveau de stress diminuer de 25%. Ce sont des outils précieux pour l'aider à mieux gérer ses émotions. Et comme le souligne Florence, il y a aussi la possibilité qu'il simule simplement pour éviter une tâche désagréable. Dans ce cas, on peut essayer de rendre la tâche plus ludique ou de négocier avec lui. Par exemple, on peut lui proposer de faire ses devoirs pendant 30 minutes, puis de prendre une pause pour faire quelque chose qu'il aime. Il a été prouvé que diviser les tâches en petites étapes augmente de 40% la motivation des enfants. Une petite carotte, ça aide parfois ! Enfin, je pense qu'il est important de maintenir une communication ouverte et honnête avec lui. Lui expliquer que la confiance est essentielle et que simuler la maladie peut avoir des conséquences sur sa crédibilité à long terme. C'est une leçon importante pour sa vie future.
Je suis d'accord avec l'importance de la responsabilisation, mais je pense qu'il faut quand même faire attention à ne pas tomber dans une approche trop punitive. Si on le braque, il risque de se fermer et de ne plus oser exprimer ce qu'il ressent. On pourrait essayer de trouver un système de récompenses/conséquences qui soit juste et compréhensible pour lui. 🤔
Tout à fait d'accord, Étoile10. L'idée d'un système de récompenses et de conséquences me semble judicieuse, à condition qu'il soit personnalisé et adapté à l'âge de l'enfant. Il est important de prendre en compte sa personnalité et ses besoins spécifiques. Par exemple, un enfant sensible aura besoin d'une approche plus douce qu'un enfant plus têtu. Un entretien avec un spécialiste pourrait vous aider à mettre en place un accompagnement idéal.